Sociedad Cooperativa Andaluza (S.C.A.) Nuestra Señora de los Remedios.

Oro de Cánava est une coopérative qui se compose d’un groupe d’agriculteurs (704 membres) qui se réunissent pour moudre les olives avec des machines spécifiques afin de produire de l’huile d’olive. La coopérative a été fondée en 1976 avec 110 membres, mais elle compte maintenant 704 membres. Ce type de coopération permet de réaliser des économies et d’obtenir de meilleurs prix sur le marché. C’est une organisation démocratique dont l’administration et la gestion sont décidées par les partenaires / membres.

Renseignements de base

  • Emplacement: JJimena, province de Jaén, dans la région de la Sierra Mágina, qui fait partie du conseil régulateur de l’appellation d’origine protégée (AOP) Sierra Mágina.
  • Nom Sociedad Cooperativa Andaluza (S.C.A.) Nuestra Señora de los Remedios. Oro de Cánava, extra virgin olive oil, picual variety.
  • Année de lancement: 1976
  • Type de coopération: Coopérative
  • Nombre d’agriculteurs/propriétaires fonciers/entrepreneurs/entreprises concernés: 704 Partenaires
  • Liens Internet: Ils ont un site Web, www.orodecánava.com,avec une section privée pour les membres où ils peuvent accéder et voir les données personnelles concernant leur récolte. Ils utilisent cette plateforme pour télécharger des photos, des informations pertinentes, des recettes à base d’huile d’olive vierge extra, etc. Dans la page il y a un lien vers la boutique en ligne, www.aceitedeoro.es, où l’on peut acheter de l’huile d’olive vierge extra. La coopérative a aussi des comptes de médias sociaux : Facebook (Aceites Oro de Cánava), Twitter (@orodecanava) et Instagram.

Les fondateurs de la coopérative ont voulu collaborer afin de réduire les coûts et de pouvoir broyer les olives de la manière la plus économique possible. La coopérative cherche également à commercialiser et à vendre l’huile d’olive à des prix compétitifs. Lorsque la coopérative a emménagé dans ses nouvelles installations en 2006, elle a investi plus de 4 millions d’euros dans de nouvelles infrastructures. Il s’agissait d’un investissement très important, qui a été réparti entre tous les partenaires et vous avez donc la possibilité d’accéder à des machines plus puissantes, qui permettent l’extraction de plus grandes quantités d’huile et à une meilleure qualité. Le modèle coopératif est avantageux, car un agriculteur individuel n’aurait pas les moyens de faire ce type d’investissement. Des économies sont réalisées au niveau du broyage et du personnel. Les fonds FEDER ont contribué à hauteur de 40% du prix d’achat. La coopérative a demandé avec succès plusieurs subventions, ce qui a contribué au financement de la nouvelle infrastructure. La coopérative a également pu accéder à des appels de fonds spécialisés / sur mesure grâce à sa certification DOP (Appellation d’Origine Protégée). La coopérative a également pu obtenir des facilités de prêt de la banque.

Dans une coopérative qui compte autant de membres, il peut y avoir un sous-groupe qui souhaite changer ou imposer ses propres règles. Il y a peut-être des gens qui, avec leurs idées, peuvent nuire à l’usine. Il est important d’être très vigilant et que chaque question soit tranchée à la majorité des voix. Il doit y avoir des règles très claires et transparentes tout au long du processus. Chacun vote et prend des décisions dans l’intérêt mutuel de tous les membres.

Un membre de la coopérative a clairement exprimé ces sentiments :

Bref, il est clair que pour gérer une coopérative, dans laquelle il y a beaucoup d’intérêts en jeu et beaucoup de familles qui dépendent de la bonne gestion de la coopérative, il faut avoir le don des gens, savoir comment traiter avec les agriculteurs, que parfois ce n’est pas une tâche facile car ils ont une mentalité parfois difficile à porter, enracinée dans leurs coutumes et leurs traditions, qu’ils ont toujours vécu. Soyez très attentifs au respect des règles et agissez selon ce que décide la majorité, car il y aura toujours des gens avec des idées inadéquates qui peuvent nuire au bon fonctionnement de la coopérative”.

Il est nécessaire d’être à jour en termes de procédures et de réglementations de gestion commerciale et industrielle. Il est essentiel d’avoir des connaissances de base mais aussi d’embaucher des personnes spécialisées dans différents domaines / tâches. Sinon, il serait très difficile de gérer une entreprise qui traite des factures s’élevant à plusieurs millions d’euros par an.

Avis/Recommandation

“ Il faut avoir un bon environnement de travail, s’entendre avec tout le monde pour avoir un consensus sur ce qui est décidé. Il faut chercher des spécialistes, des gens qui savent comment une entreprise de ce type fonctionne pour être en tête, car sinon ce serait très compliqué. Ils ont des conseillers juridiques et dans différents domaines, mais le personnel qui travaille ici a quand même besoin d’une certaine formation. Avoir des connaissances commerciales, des connaissances dans la fabrication de l’huile, savoir comment fonctionne l’ensemble du processus. Le président a commencé à siéger au conseil d’administration en tant que membre et après de nombreuses années, on apprend peu à peu et quand il est devenu président, il connaissait déjà parfaitement bien le fonctionnement de l’usine. ’’

Requêtes/questions

  • Estimez-vous qu’il est important d’établir un système de qualité avec une certification ISO 22.000 similaire à la coopérative Oro de Cánava ?
  • Pensez-vous qu’un plan d’optimisation des ventes et du marketing pourrait être développé dans votre organisation afin d’augmenter les ventes en ligne ?
  • Pensez-vous qu’il serait bénéfique pour l’agriculteur de réaliser un guide sur les aspects pertinents du processus de fabrication de l’huile, tels que le moment optimal de la récolte des olives, le temps d’attente au moulin pour le broyage, etc ?
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