Collective management of communal pastures

La SAT “Pastos de Pontones” est une organisation d’éleveurs de moutons écologiques qui, ensemble, font une offre de location de pâturages publics et privés de la Sierra de Segura. Après l’obtention de l’appel d’offres, ce groupe répartit les parcelles entre ses partenaires pour une exploitation individuelle. Cette direction s’engage à résoudre les conflits, à négocier le prix des pâturages et à favoriser un esprit de coopération et de loyauté entre les agriculteurs.

Renseignements de base

  • Emplacement: Pontones
  • Nom: Gestion collective des pâturages communaux
  • Année de lancement: 2005
  • Type de coopération: Association, Groupe de producteurs
  • Nombre d’agriculteurs/propriétaires fonciers/entrepreneurs/entreprises concernés: 23

Superficie: 30.000ha

La SAT “Pastos de Pontones” gère les pâturages de ses partenaires en zone de montagne. La plupart des agriculteurs se livrent à des activités de transhumance avec l’élevage d’ovins biologiques (race segureña). En hiver, les moutons vont au pâturage et en été, ils sont élevés sur des parcelles dans la Sierra de Segura. Il y a beaucoup de pâturages publics et privés. Avant le SAT, l’accès à ces pâturages était complexe en raison de la concurrence déloyale qui s’exerçait sur les meilleurs emplacements pour le pâturage et l’accessibilité. Cette situation a engendré des conflits et une spirale de hausse des prix qui ont entravé la viabilité de l’activité.

Lors de la création du SAT en 2005, l’objectif était de participer conjointement à l’appel d’offres pour l’accès et l’utilisation des pâturages publics et privés (plus chers) de la Sierra de Segura. Auparavant, un agriculteur entreprenait cette activité individuellement. Ce changement de pratique a été entrepris dans le but de réduire la concurrence déloyale qui s’exerçait entre les agriculteurs, ce qui a généré de nombreux conflits et augmenté le prix de la terre. 

La SAT distribue les pâturages dans le cadre d’un système de comté (parcelles), en essayant de localiser chaque agriculteur dans les zones qu’il avait traditionnellement exploitées jusqu’à la constitution de la SAT. 

L’ASF est également responsable de l’entretien des routes, des étangs et des clôtures communs. Chaque agriculteur paie en fonction de la taille de son troupeau. L’ASF ne gère que les terres, la gestion de la santé animale et la commercialisation sont initiées à travers d’autres structures coopératives.

Au départ, les agriculteurs avaient libre accès aux zones qu’ils préféraient. Cependant, afin d’éviter le surpâturage, le “système de comté” a été établi par la loi, et chaque éleveur occupe sa place (comté) pendant la période de pâturage d’été.

Afin de s’assurer que les agriculteurs respectent ces règlements, un inspecteur a d’abord été nommé afin de vérifier que chaque agriculteur demeurait dans son comté et de valider la taille du troupeau.

La possibilité de l’entrée d’autres éleveurs ou SATs a été résolue avec des accords avec les autorités locales et d’autres SATs dans la région. Il était important de gérer les nouveaux venus, de sorte que la SAT conserve un stock de pâturages en réserve pour les offrir aux nouveaux agriculteurs de la région, ainsi que pour assurer un approvisionnement adéquat à la suite d’un incendie ou d’une sécheresse.

La gestion collective des terres communales a également généré un esprit de collaboration, maintenant il y a un esprit de loyauté et d’aide parmi les agriculteurs de la région.

L’un des plus grands succès de ce SAT est la mise en place du système des comtés. Chaque agriculteur gère individuellement les pâturages qui lui sont attribués, ce qui est une condition pour être certifié en tant que producteur écologique / biologique.

La structure juridique est assez simple, mais il faut bien définir les statuts : qui peut entrer, comment gérer les droits pour les paiements PAC, système départemental ou système ouvert, etc.

Un autre succès est le système de réservation qui garantit la croissance du SAT - la gestion des coefficients d’admissibilité au pâturage et des aides de la PAC, la gestion des risques et l’entrée contrôlée des nouveaux agriculteurs.

Les conseils et le soutien des bureaux de district agricole (BDAC) et des organisations agricoles ont aidé à trouver les meilleures solutions pour résoudre ces problèmes.

Il est important de savoir comment vendre des idées et en tirer des avantages tangibles. Il est donc nécessaire de développer des compétences telles que le leadership, la communication, la négociation et la gestion des conflits.

Il est important de développer une attitude coopérative et de partager les expériences avec les autres agriculteurs. De plus, il est important d’avoir l’esprit ouvert, parfois il nous est difficile de visualiser les bénéfices d’une forme de coopération avant de l’entreprendre, il est nécessaire de travailler la conscience coopérative et les bénéfices qui peuvent être obtenus en entreprenant l’activité.

Avis/Recommandation

“ Il est essentiel d’apprendre des autres qui ont déjà commencé le voyage que vous allez commencer. Enquêter, obtenir des opinions jusqu’à ce que vous trouviez un modèle qui ressemble à ce que vous recherchez, pour savoir ce qu’il faut faire et comment le faire. Vous devriez faire confiance à vos collègues, si vous avez des soupçons, il vaut mieux ne pas coopérer. ’’

Requêtes/questions

  • Connaissez-vous d’autres situations potentiellement conflictuelles qui pourraient être résolues par une gestion collective des ressources ?
  • Êtes-vous prêt à tenir de nombreuses réunions pour conclure des ententes, en tenant toujours compte des besoins de toutes les parties ?
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