MODULE 2b

La confiance est le carburant des accords de coopération et ne peut être obtenue qu'à partir de l'expérience de coopération des acteurs et de l'hypothèse de prédiction du comportement de l'autre acteur.

En tant que ressource, la confiance aide les systèmes de coopération à être plus efficaces et à réduire leurs coûts de transaction, réduit les efforts de contrôle et de coordination, économise le temps de négociation, facilite l'échange ouvert d'informations et l'acquisition de connaissances, remplace les contrats écrits de fixation et la nécessité de formaliser les règles. Cependant, sans un minimum de confiance, la coopération ne fonctionne pas.

Le manque de confiance a plusieurs raisons :

• Manque d'ouverture personnelle.
• Insécurité quant aux motivations et aux intentions de l'autre.
• Manque de possibilités de contacts directs et fréquents.
• Manque d'information et de connaissance mutuelle.
• Absence d'accords minimaux convenus.
• Impunité en cas de non-respect des accords.
• Arbitraire et manque de transparence des décisions.

Types de confiance dans les relations de coopération :

Bien que la confiance puisse être basée sur des aspects formels, elle doit être construite en favorisant la communication et la proximité entre les acteurs à travers les relations sociales, elle peut survenir involontairement et ensuite encourager et renforcer l'action commune.

Une relation permanente et fiable entre les acteurs du système de coopération est un facteur stabilisateur dans les relations du système de coopération.

En ce sens, des valeurs qui soutiennent la création, la stabilisation et la reproduction de relations de confiance:

• Transparence : mettre les informations et les connaissances importantes à la disposition des membres du système de coopération.
• Honnêteté : aucune fausse information n'est donnée.
• Tolérance : chacun peut donner son avis même s'il est différent du mien.
• Réciprocité : comme justice dans les échanges et la distribution des bénéfices.